Demain, à 10h30, venez vous réchauffer à la médiathèque de Mandeure et partager un agréable moment à discuter "nouvelle" !!!
Et l'on en profitera pour féliciter l'équipe de la médiathèque Le Bélieu, à qui l'on vient de décerner le prix de l'accueil 2012 (dans le cadre du Grand prix Livre hebdo des bibliothèques 2012, voir ici !). Une bonne occasion pour fêter ça !!!
À Lougres, derrière les terrains de sport, monter dans la forêt, jusqu'au petit sommet boisé du Giémont puis descendre le versant sud vers le Doubs (balisé bleu/jaune). Le longer sur la gauche jusqu'à la longue passerelle qui permettait autrefois aux habitants de Lougres de rejoindre, entre autres, les usines de Colombier-Fontaine. Arriver à Lougres et au point de départ.
Encore une petite boucle, pour respirer et se dégourdir les jambes en cette saison !
Rien de nouveau sous le soleil, se dit-on en découvrant le titre de la nouvelle expo du CRAC de Montbéliard, à l'heure de la 3D omniprésente. Encore des personnes qui réinventent le fil à couper le beurre !!! Car ce n'est pas d'aujourd'hui, que les artistes s'affranchissent du cadre... Le dernier siècle regorge d'exemples et Michel-Ange, déjà, pour ne citer que lui, en savait un bout sur la question... Bon... le titre est prétentieux mais qu'en est-il réellement ? se demande-t-on, passé ce premier mouvement d'humeur. Et curieux, on entre quand même !
Et l'on admet qu'il aurait été dommage de se priver. Car les œuvres présentées, si elle ne révolutionnent rien du tout, n'en sont pas moins intéressantes et nous offrent un panorama assez instructif sur la création contemporaine.
Peintre, sculpteur, architecte, plasticien, vidéaste, décorateur, maquettiste... les disciplines s'entrecroisent, se confondent et s'approprient l'espace pour jouer avec. L'on saura gré à des artistes comme Mencoboni ou De Volder de ne pas s'adresser au seul intellect du visiteur mais de combler aussi ses aspirations esthétiques et émotionnelles. L'on appréciera les dispositifs de Cécile Bart et son souci partagé de l'harmonie. L'on pourra être agacé par les séquences de M. Cambre et par l'exercice un peu facile de fascination (la tarte à la crème du moment) auquel il se livre. L'on sera sensible à l'abstraction austère de Dominique Dehais. Et l'on regrettera parfois, en observant certaines œuvres, qu'elles ne puissent se passer du commentaire pour être appréhender ni même être perçues comme telles, trop dépendantes des béquilles de l'hyper/infra/supra-texte. On songera alors, que peut-être, avec un peu plus d'humilité et en se prenant un peu moins au sérieux...
Mais le voyage est somme toute plutôt réussi et l'on sortira du CRAC satisfait des quelques belles découvertes qu'on y a faites !
Jusqu'au 30 décembre, au CRAC de Montbéliard !
C'est avec un grand plaisir que je présenterai (et le proposerai pour les personnes intéressées) mon recueil Import-Export, lors d'un apéritif littéraire organisé par la médiathèque Le
Bélieu, à Mandeure, la semaine prochaine, le 1er décembre matin à 10h30 ! Qu'on se le dise !
Une conversation autour d'un verre sur l'écriture, le recueil, l'édition, la nouvelle en général... Un joli moment d'échange en perspective, libre et convivial !
Réservez votre samedi matin et venez nombreux !
Dans la série des petites randos bien agréables, et idéales en cette saison où les journées sont courtes, celle-la conviendra particulièrement aux enfants.
Le sentier surplombe d'abord le village frontalier, avant de s'enfoncer dans la "forêt enchantée", où se sont donnés rendez-vous les animaux de la forêt, Blanche-Neige, les sept nains et la sorcière, et une flopée de personnages de BD. Les sculptures en bois sculptés à la tronçonneuse agrémentent ainsi joliment la balade.
Au sommet du Mont Renaud, la tour panoramique (en remplacement d'un poste d'observation militaire) s'érige pour offrir au promeneur une vue à 360°, avec les Vosges et la trouée de Belfort d'un côté, le Jura de l'autre.
On laisse ensuite l'aire de jeu et sa cabane canadienne pour poursuivre dans la forêt. On profite des nombreux panneaux explicatifs sur la faune, la flore et l'entretien des bois, d'un point de vue ensoleillé sur le village de Buix et enfin du labyrinthe en buis (plante très répandue par ici), où les enfants tenteront de nous perdre.
En deux petites heures, le tour sera bouclé !
Le fondateur de la maison met un terme à ses activités éditoriales et clot une aventure passionnante et courageuse, qui promouvait exclusivement la nouvelle.
Le moment de saluer un projet éditorial exigeant, généreux et difficile. Je lui dois quant à moi ma première publication au sein d'un recueil et le remercie bien chaleureusement de m'avoir ouvert
ses portes.
Possibilité est de se procurer, avant fermeture définitive (fin décembre), ses excellents recueils à des prix défiant toute concurrence. Il suffit de se rendre ici !
Apéritif poétique, ce samedi 17 novembre, autour de Timothée Laine, à la médiathèque Le Bélieu de Mandeure. Le poète se livre à une véritable performance en interprétant les poèmes que le public choisit dans une liste. L'exercice pourrait vite tourner au numéro de foire ; l'écueil est toujours évité ! Car M. Laine ne se contente pas de déclamer, il incarne les textes et restitue aux mots leur densité et leur vibration originelle. Et le charme opère. L'on navigue ainsi sans ennui de la violence sans concession de Rimbaud à la force tranquille d'Hugo, des facéties réjouissantes d'Allais à la finesse de La Fontaine, de la compassion de Darwich à la douleur de Desnos, du lyrisme d'Eluard à la simplicité d'Ungaretti, jusqu'aux propres mots du récitant et à leur justesse...
"Juke box" humain et poétique, M. Laine nous convie avec générosité à un voyage beau et émouvant, qui nous rappelle combien la poésie aide à vivre.
Voilà un an que j'anime ce blog ! Et ma foi, une expérience bien sympathique...
Et pour bientôt, une nouvelle rubrique : Les lucubrations de Lucien, avec un personnage pas comme les autres... (Quelle science de l'accroche... je m'épate moi-même !!!)
Quoique j'entreprenne avec lui, Bill me fuit, m'échappe, me tombe des mains !
Oh, Bill ! Mais que t'ai-je donc fait ?
