site remarquable

Que le site est beau ! Un condensé des paysages de la Franche-Comté avec ses villages, ses reculées, ses plateaux calcaires, ses falaises et ses réseaux souterrains sculptés par l'eau et ses détours. La balade regorge de points remarquables et nous fait passer par des lieux exceptionnels. L'on ne s'étonne point que Courbet n'ait cessé de les peindre, insatiable de ce pays riche et mystérieux.

Il faut compter 17 km et un peu moins de 400 m de dénivelés pour cette randonnée sans grande difficulté, à laquelle on reprochera seulement une petite partie sur la départementale, dans la descente vers la reculée. 
L'itinéraire sera balisé jaune et bleu et suivra les circuits 53 et 55 du pays. 

Se garer à Nans-sous-Sainte-Anne, sur la Grande rue, près de la fontaine, en face du restaurant et prendre la direction de la Source du Lison et du Vieux Château, vers la reculée. 

On se dirige vers la source du Lison, passe à côté des dernières maisons du village (où l'on donne des cours de cuisine) et bifurque à droite vers le Vieux Château.

On s'enfonce aussitôt dans la forêt. Le chemin, d'abord large, s'élève vite. L'on distingue sur notre droite, à travers les feuillages, la Taillanderie, ancienne manufacture d'outils, restée dans son jus, musée classé au patrimoine historique, unique avec son système hydraulique et de soufflerie toujours en état de fonctionnement.

Le chemin se fait sentier et la pente s'accentue. Nous louvoyons entre les arbres et les rochers moussus, croisons par moment des tapis d'ail des ourses, dont la floraison commence tout juste. Nous nous imprégnons des lieux. La forêt est dense et son atmosphère mystérieuse. 

Après une montée sportive mais brève (ce sera la seule...), nous atteignons le plateau de Sainte-Anne. Nous prenons la direction du village en restant sur la crête et au panneau, obliquons à gauche pour un aller retour vers le Vieux Château et ses belvédères sur Nans-sous-Sainte-Anne et la reculée. 

Nous arrivons sur le site et son promontoire. Il ne reste plus grand chose des vestiges du Vieux Château mais les différents panoramas qu'offre la position sont superbes. 

Nous revenons sur nos pas et reprenons le chemin à gauche vers Sainte-Anne. Nous nous éloignons des bords du plateau, quittons la forêt et traversons des champs où s'ébattent poneys et chevaux. Le chemin rejoint une route que nous suivons à gauche.

Nous arrivons au village, le traversons, passons devant sa belle église, très bien entretenue. 

Nous poursuivons sur la route en direction de Crouzet Migette et en suivant toujours le balisage bleu-jaune. Nous longeons des champs, puis entrons en forêt avant d'atteindre l'impressionnant Pont du Diable, édifice qui relie Sainte-Anne à Crouzet Migette en franchissant une gorge où cascade le ruisseau de Château-Renaud. Une légende entoure la construction du pont, objet d'un pacte avec le Diable (une âme contre la préservation du pont) où ce dernier sera finalement perdant. 

Après le pont, quitter la route au parking et prendre à gauche le petit chemin à travers champs. Franchir quelques barrières et par un chemin agricole, rejoindre le village de Crouzet Migette. 

Nous passons devant l'église et la mairie, puis devant une auberge, descendons à droite et à l'intersection empruntons la route à gauche que nous suivons quelques mètres, jusqu'à un croisement. Là, nous optons pour la petite route qui s'élève à droite (la rue des Champs Gognet). Nous la remontons derrière le village, en bordure de champs.

Peu après le village, nous laissons le chemin rouge-blanc continuer tout droit pour récupérer le sentier (toujours jaune-bleu) qui vire à gauche, dans la forêt. Nous dévalons alors la pente à travers bois, par des sentiers et des chemins qui se croisent, en suivant bien les balises. Nous débouchons sur la départementale. La longeons quelques centaines de mètres, passons devant une croix à un virage.

Nous poursuivons sur la route en prenant garde, après un autre virage, de ne pas manquer le petit sentier à gauche qui plonge dans les bois. Nous l'empruntons et le dévalons jusqu'au Gros Chêne, splendide arbre tricentenaire. 

Au Gros Chêne, choisir le chemin à gauche qui nous amène à la source du Lison. Là, nous ferons un aller-retour au Creux Billard, un gouffre impressionnant entre les falaises de la reculée. Malgré l'abondance d'eau, ces dernières semaines, l'eau ne se déverse pas en cascade des diverses résurgences et le long des parois mais en filet à peine perceptible. Il faut dire qu'ici le spectacle n'est jamais le même. Il varie selon les conditions hydrauliques et les saisons. De quoi inciter les visiteurs à revenir !

Nous revenons sur nos pas et prenons le temps d'admirer la magnifique source du Lison qu'a plusieurs fois peinte Gustave Courbet.

Nous continuons vers la grotte sarrazine, faisons d'abord un détour vers le parking et l'espace Beauquier où nous aurons quelques informations sur le site et où nous découvrirons que la préservation de la source, organisée par Beauquier au début du 20ème siècle, a été à l'origine des politiques de protection de la nature.

Nous reprenons le sentier jusqu'à la bifurcation vers la grotte sarrazine. Nous nous y rendons en aller et retour. Spectacle garanti, entre de nouvelles résurgences du Lison.

Courbet, évidemment, n'a pas été insensible au charme des lieux.

Nous revenons sur nos pas et récupérons le chemin vers Nans-sous-Sainte-Anne en descendant le long du Lison.

Nous rejoignons ainsi le village et notre point de départ. 

Seulement, portés par notre enthousiasme, nous ne nous arrêtons pas là. Pour que le combo-rando soit parfait, il faut ajouter une cascade à notre virée. Et quelle cascade ! Le détour s'impose.

Nous traversons donc le village, franchissons le Lison, puis le Verneau, obliquons à droite, puis à gauche et nous orientons derrière le village vers la cascade du Verneau, à laquelle nous accédons rapidement.

Nous sommes comblés. Reculée, gouffre, source, grotte, cascade... l'on peut difficilement mieux faire.

Nous retournons au village par un chemin qui part à droite et d'où nous aurons une vue champêtre sur Nans-sous-Sainte-Anne.

La randonnée est éblouissante. Et le temps mitigé n'y change rien. Un must !

La saline royale d'Arc et Senans est inscrite avec la Grande saline de Salins-les-Bains au patrimoine mondial de l'Unesco.

L'œuvre architecturale de Louis-Nicolas Ledoux, commandée par Louis XV, n'aura été en service qu'un peu plus d'un siècle. On y extrayait le sel des eaux venues de Salins-les-Bains grâce au saumoduc, par évaporation. Le site industriel, unique en son genre, traduit la pensée et la vision d'un artiste, promoteur d'une cité idéale, qui aura sans aucun doute inspiré les utopistes franc-comtois du 19ème siècle tels que Fourier et Considerant, dans leur projet phalanstérien. 

L'on conseillera une visite guidée, afin de bien comprendre le fonctionnement de l'usine.  

Nous entrons par le bâtiment des gardes d'où l'on surveillait les entrées et sorties dans la saline. Les vols de l'or blanc étaient sévèrement réprimés et les ouvriers tenus à l'œil. L'oeil, symbolisé par un oculus au fronton de la maison du directeur. 

La saline, jusqu'à peu en demi-cercle, a récemment été élargi en un cercle complet, conformément au projet initial de l'architecte. Le demi-cercle supplémentaire est occupé par des jardins qui sont amenés à prospérer dans les années qui viennent.

La saline se divisent en plusieurs bâtiments :
- la maison du directeur, centrale, où se trouvait aussi la chapelle et qui regroupe aujourd'hui l'exposition sur le sel et son procédé d'extraction, ainsi que les expositions temporaires

- sur le diamètre, les deux bernes : deux vastes bâtiments où l'on récupérait le sel en  chauffant l'eau qui arrivait du saumoduc dans d'énormes cuves ; aujourd'hui, centre de lumières (diffusion de films sur trois côtés) pour l'un et salle de spectacle pour l'autre.

- sur le demi cercle, nous avons les bâtiments administratifs et les logements du personnel dirigeant, puis ceux des ouvriers, dans les berniers Est et Ouest (aujourd'hui hôtel, d'un côté, et exposition sur l'histoire des lieux (où l'on voit les affres par lesquels est passé la saline avant d'être inscrite à l'Unesco) de l'autre
- viennent ensuite à l'Ouest la tonnellerie où l'on fabriquait les tonneaux pour y entreposer le sel, dédié aujourd'hui à Ledoux et aux maquettes de ses œuvres réalisées (dont très peu ont été conservées) ou projetées, et à l'Est, la maréchalerie où se forgeait le matériel de l'usine et où, à présent, l'on se restaure. 

La visite de la saline royale s'impose, tant la découverte de cet architecte précurseur du XVIIIème siècle, qu'est Ledoux, passionne. 

Incontournable, dans la région ! À combiner avec la visite de la grande saline de Salins-les-Bains.

Retour à Consolation en ces temps de fortes précipitation ! L'occasion, entre deux averses, d'assister au grand spectacle qu'offre le cirque du val. Cela dévale de partout, les torrents cascadent ; je n'avais encore jamais vu le site sous une telle abondance d'eau.

Se garer devant le monastère de Consolation-Maisonnette, au fond de la vallée et entrer dans son parc. L'on remonte le chemin le long de la rivière vers la Grande Cascade du Lançot. Le site est somptueux et le sol détrempé ! Gare aux glissades. 

Au bout du chemin, on arrive au cirque face à la grande cascade, encadrée de plusieurs autres qui dévalent la falaise. Le débit est impressionnant. L'on se souvient que la dernière fois que l'on est venu, à peine un filet d'eau brumisait doucement l'espace et que l'on pouvait tranquillement se placer sous la cascade sans risquer la douche intégrale.

L'on revient sur ses pas et prend le chemin détrempé qui part à gauche et s'élève doucement jusqu'au belvédère Sainte-Catherine, qui offre un beau point de vue sur le monastère et la vallée.

On continue tout droit, rejoint une petite route qu'on suit à droite, laisse au crochet pour descendre tout droit par un chemin qui nous ramène au monastère.

Compter à peine une heure pour ce petit tour. Grand spectacle garanti en période de fortes pluies. 

Une somptueuse randonnée dans la Haute-Chaîne du Jura, en boucle de Lélex, qui nous fait arpenter la crête des Mont du Jura, du Grand Crêt au Reculet. Grand spectacle avec la vue sur les Alpes dominées par le Mont Blanc et le lac Léman, à l'Est, et le Jura à l'Ouest.

Compter 16 km et un peu moins de 1000 m de dénivelés pour la balade, très bien balisée.

L'on pourra la raccourcir, si l'on a moins le temps, si l'on a la flemme ou si l'on a un coup de mou, ou les trois à la fois, en prenant à Lélex la télécabine de la Catheline à l'arrivée de laquelle on rejoindra le refuge de la Loge et notre itinéraire.

Si on a la journée et les jambes, on partira à pieds de Lélex, du parking de la rue des Monts du Jura, près de la mairie. On grimpera immédiatement par une petite route en suivant les indications vers le Grand Crêt par le GR et en suivant les balises. On s'élèvera par un chemin forestier puis par un sentier dans les bois.

En suivant toujours les marques du GR, nous passons devant le refuge du Ratou, traversons une large route forestière pour récupérer en face un étroit sentier.

Nous traversons à nouveau un large chemin et nous enfonçons en face dans les bois en suivant les indications et un sentier, également itinéraire de randonnées en raquettes pour les virées hivernales. Nous nous élevons dans une forêt magnifique jusqu'à ce que l'horizon se dégage.

À partir de là, nous profiterons de superbes envolées sur la chaîne du Jura. Nous rejoignons un chemin fréquenté et suivons les flèches vers le Grand Crêt et le Crêt de la Neige par le GR. Nous passons devant le refuge de la Loge.

Nous longeons les Monts du Jura vers le Sud, croisons un troupeau, passons par la combe des Voyettes, nous élevons jusqu'à la Brillone d'En Haut, prenons encore de l'altitude en profitant de belles envolées sur le massif du Jura et les Monts.

Nous débouchons enfin sur la crête où le paysage nous explose à la figure. Le spectacle est grandiose. Devant nous les Alpes dominés par le Mont Blanc s'étendent. Le lac Léman, Genève, le Rhône et le défilé de l'écluse, plus au sud, nous séparent des montagnes. Derrière nous : le massif du Jura. À gauche et à droite : la haute chaîne du Jura.

À gauche, se tient le Grand Crêt. Il est à quelques mètres, nous nous y rendons pour avoir un premier point de vue à 360 °.

Nous rebroussons chemin, vers le Crêt de la Neige, par la crête. Tout le parcours sur la crête sera une fête pour les yeux.

Nous parvenons à un petit canyon (véritable curiosité géologique) que nous longeons en le laissant à gauche et accédons au sommet du Crêt de la Neige (1720 m). Nous poursuivons vers le Reculet (toujours vers le Sud)

Nous arrivons au pied du Reculet et à un embranchement. Nous faisons le détour par le sommet, dernier point culminant de notre virée. Au sommet, nouveaux points de vue !

On descend du Reculet par le même chemin pour retrouver à son pied l'embranchement de chemins. Nous prenons vers l'Ouest, le sentier en direction de Derrière-Thoiry et Lélex.

Passé Derrière-Thoiry, nous pénétrons dans les bois et entamons une longue descente le long du sentier des trente-deux contours.

Nous débouchons au Plat des Menues et à la départementale que nous traversons pour récupérer en face le sentier qui va au pont du Niaizet par le chemin au René. Nous longeons la Valserine vers le Nord et Lélex.

Au pont du Niaizet, nous traversons la Valserine et poursuivons vers le Nord sur l'autre rive.

Nous continuons et rejoignons doucement Lélex et notre point de départ.

Une randonnée incontournable !

Au bout de la Haute chaîne du Jura, le Grand Crêt d'eau s'effondre dans le Rhône et offre un spectacle grandiose du château de Léaz (ruines).

Vue extraordinaire sur le Défilé de l'Écluse et son fort en surplomb du Rhône. 

Randonnée hivernale d'une bonne quinzaine de kilomètres dans la neige (et d'à peu près 300 m de dénivelés), en partant de Malbuisson, jusqu'au Taillon, Saint-Antoine, puis jusqu'à la source bleue et par le sentier du lac de Saint-Point. Trajet en huit, par les granges de Malbuisson.  Dépaysant en cette saison où l'on ne croisera guère de monde.

Se garer au parking, en face du Grand Hôtel du Lac de Malbuisson et partir dos à l'hôtel en suivant les traces (jaune/bleu) vers les Granges de Malbuisson. S'élever tranquillement jusqu'à la première grange. L'on laisse alors le chemin à gauche qui part directement vers la source bleue (l'on ira plus tard) et poursuit tout droit sur le sentier de la Grande Traversée du Jura vers le Taillon. Et jusqu'au Taillon. C'est simple, il suffit de suivre les balises du GR (rouge/blanc).

On descend sur Le Taillon. Nous laissons la GTJ et poursuivons sur la route tout droit (et à droite) qui devient chemin. Au moment où celui-ci tourne et monte à droite, nous l'abandonnons pour nous engager dans le champ et continuer tout droit. Nous coupons ainsi à travers champ sud/sud-ouest, en laissant les bosquets sur notre gauche. 

Nous franchissons une barrière en barbelés (l'escaladons ou passons en dessous). Nous rejoignons alors une ligne (électrique) que nous suivons à gauche et qui nous amène à un chemin. Celui-ci, en descendant, nous conduit à Saint-Antoine. Peu avant la première maison du village, nous empruntons le petit chemin à droite qui descend dans le vallon et remonte de l'autre côté jusqu'à la route en face, que nous prenons à droite et longeons tout droit. 

Nous continuons tout droit sur le chemin terreux et enneigé, jusqu'au moment où le chemin s'enfonce dans la forêt à gauche. Nous optons alors pour un autre à droite qui s'élève dans les champs et entre plus haut dans la forêt. Nous retrouvons alors les balises jaunes/bleues que nous suivons vers la droite et qui nous ramène tranquillement aux Granges de Malbuisson.

Nous voilà revenus aux Granges et à la bifurcation vers la Source Bleue, direction que cette fois nous suivons. Il suffira de suivre les balises (jaunes/bleues) et les indications pour y arriver.

Nous profiterons du site et des couleurs de cette superbe source, dont on dit qu'elle est l'un des repaires de la vouivre. Nous constaterons en observant les bouteilles de plongée sur le bord que d'aucuns ont tenté de la surprendre. 

On quitte la source pour descendre vers le lac. On prendra garde à ne pas glisser sur l'escalier verglacé.

On suit le fil de l'eau jusqu'à un parking et la départementale que l'on traverse. On prend à gauche et immédiatement à droite le sentier qui descend en face de la scierie. On admirera à travers les branchages, la superbe cascade moussue.

On continue à descendre tranquillement jusqu'à rejoindre le sentier du lac de Saint-Point, que l'on prendra à gauche et qui nous ramènera à Malbuisson et à notre point de départ.

Une balade vivifiante (en ce mois de février) qui offre un beau panel de paysages et de découvertes. 

Un incontournable de la région ! Le saut du Doubs par un circuit tout en douceur le long des deux rives française et suisse du Doubs, qui nous fait longer le lac Moron à travers les roches, passer devant l'impressionnant barrage du Châtelot et traverser le Doubs par un charmant gué, qui donnera un air d'aventure à la balade et ravira les enfants.

Compter une quinzaine de km pour cette randonnée facile et sans fort dénivelé.

Se garer au-dessus du site de l'embarcadère, sur le parking des Vions, en face du hameau des Taillards.

Du parking, prendre le sentier (jaune-bleu) qui descend vers l'embarcadère et le saut et traverse plusieurs fois la petite route. 

On parvient au bord du Doubs, passe devant le restaurant et prend la direction du Saut en restant côté français. On longe la rivière jusqu'au belvédère du bas, d'où l'on a un premier point de vue sur la chute.

Du belvédère du bas, on grimpe jusqu'au belvédère du haut par le sentier en escalier. On admire la cascade dans son magnifique écrin automnal et sous une pluie de feuilles.

Du belvédère du haut, face à la falaise, on prend le sentier à droite qui longe la rivière en direction du Lac Moron et du Châtelot.

On passe sous une arche calcaire, au niveau d'un verrou du Doubs, pour découvrir le lac Moron (retenue avant le barrage).

On continue sur le sentier, toujours le long du Doubs et jusqu'au barrage du Châtelot.

On passe le barrage, descend derrière pour rejoindre la rive du Doubs qui a recouvré son visage de rivière de montagne. On suit le cours jusqu'à la digue (et le gué) en face de l'auberge suisse qui veille sur les alentours.

On pourra se poser là pour casse-croûter (ou préférer se restaurer à l'auberge, de l'autre côté).

On traverse le Doubs par le gué, pour récupérer le chemin côté suisse que l'on suit à droite et remonter le Doubs (passer devant l'auberge et sa sculpture de vélo déstructuré).

Le sentier s'élève pour franchir le verrou du barrage et passe dans un court tunnel pour nous amener de l'autre côté, face à la large retenue d'eau, le lac Moron que l'on retrouve mais vu de la rive opposée.

On suit ensuite le chemin tranquille qui remonte le Doubs, en suivant la direction du Saut du Doubs. Un agréable chemin, bien équipé, tout du long.

On arrive rapidement au Saut du Doubs que l'on rejoint et découvre par sa face suisse.

On remonte encore quelques mètres le Doubs, jusqu'à la passerelle, avant le restaurant suisse, que l'on emprunte pour retourner en France, près de l'embarcadère.

Il suffit alors de remonter au parking des Vions par le chemin que nous avons pris au départ, à la descente.

Une randonnée à ne pas manquer pour profiter d'un site magnifique.

Une ample randonnée vosgienne, entre vignes et forêts, sur les contreforts alsaciens du massif. Une randonnée patrimoniale puisqu'elle part du superbe village d'Eguisheim et rejoint les châteaux du Hagueneck, de Hohlandsbourg et les Trois Châteaux au-dessus de Husseren en passant par l'étang Herzog, la Fontaine de la Dame, le Rocher Turenne et l'abri du Stauffen.

Compter aux alentours de 19 km et 730 m de dénivelés pour cette balade longue mais pas difficile. 

On se gare rue du Bassin, à Eguisheim, à côté du camping.

Nous remontons la rue vers le nord, en suivant les balises anneaux verts et prenons à gauche (vers l'Ouest), à travers les vignes (croix bleues) en direction des châteaux du Hagueneck et du Hohlandsbourg.

Après les vignes, nous atteignons la forêt, que nous traversons en grimpant modérément jusqu'au château du Hagueneck. La bâtisse, nichée dans les bois (et comme fondu dedans), se découvre alors au randonneur. 

Après le château, nous nous élevons dans la forêt (avec ses nombreux châtaigniers) en suivant toujours les croix bleues. Nous accédons au lieu dit du Repos des chasseurs et à l'étang Herzog.

Nous traversons la route pour rejoindre, en face, le chemin rectangles jaunes, et le suivre en direction du Nord et du château du Hohlandsbourg. En route, chênes et arbres singuliers agrémentent le trajet.

Nous accédons à un parking du château, que nous rejoignons rapidement. Par chance, en cette journée du Patrimoine (18 septembre 2022), l'accès est libre ; l'occasion de jeter un œil à l'intérieur et de découvrir ce magnifique édifice, sans y consacrer trop de temps (on a encore du chemin !). D'aucuns pourront prévoir de s'y restaurer ; un établissement accueille les visiteurs dans la cour intérieure.

Nous quittons le château, pour redescendre et le contourner par le Nord. Au parking Nord, nous nous séparons des rectangles jaune pour prendre un chemin à gauche, vers le sud qui passe sous le château sur son versant Ouest et qui surplombe la vallée de Munster (vallée de la Fecht). Nous continuons en direction du Lieu-dit La Fontaine de la Dame, jusqu'à rejoindre le chemin triangle rouge qui nous y amène.

Après la Fontaine de la Dame, nous continuons sur le chemin triangles rouges, par l'Ouest, en direction du Rocher de Turenne, que nous atteignons après une bifurcation à gauche et une petite remontée dans les bois.

Nous poursuivons vers le Sud, toujours par les rectangles jaunes, en direction du Stauffen. Nous passons par le Blau Lache.

Nous alternons entre les versants Est et Ouest, et la crête, pour arriver tranquillement à l'abri du Stauffen. 

À l'abri, nous repartons en sens inverse par le chemin croix jaunes en direction des Trois Châteaux. Nous redescendons ainsi jusqu'à la route et le parking où nous optons pour le sentier ronds jaunes qui nous amènent aux Trois Châteaux.

De là, nous redescendons vers l'Est et Husseren en suivant le sentier ronds rouges. De belles envolées sur la plaine d'Alsace s'offrent à nous. Nous dévalons jusqu'à rejoindre le chemin anneaux rouges que nous prenons à gauche (vers le Nord) et qui surplombe Husseren et les vignes. 

Nous suivons quelques mètres le chemin et bifurquons à droite et vers l'Est pour descendre à travers les vignes (par les anneaux rouges, puis par les anneaux jaunes) jusqu'à Eguisheim.

Une randonnée riche en découvertes ! 

Une bien jolie randonnée qui nous mènera de l'un des plus beaux lacs des Vosges aux spectaculaires paysages du Hohneck.

Compter entre 13 et 14 kms et 450 ms de dénivelés.

Se garer au Pont de Blanchemer, dans la vallée de la Vologne, entre La Bresse et sa station. 

Du pont de Blanchemer, prendre le très agréable et dépaysant sentier triangles bleus qui s'élève à travers bois, jusqu'au Lac de Blanchemer.

Arrivés au lac, le longer par la gauche, passer devant l'abri forestier et le contourner en suivant toujours les triangles bleus et en s'élevant au-dessus dans les bois.

Nous débouchons sur le chemin du Grand Bougre, que nous prenons à gauche et longeons en surplombant le lac, jusqu'à un sentier (toujours triangles bleus) qui grimpe franchement à droite et s'élève jusqu'à la route des crêtes.

Là, nous quittons les triangles bleus et optons pour la gauche, vers le Hohneck et par le Kastelberg, en suivant les balises du GR (rouge/blanc/rouge). 

Nous longeons ainsi la crête jusqu'au Hohneck et profitons du grand spectacle qui s'offre à nous, sur 360 degrés. Attention les yeux !

Nous arrivons au col du Wormspel, où nous essuyons des bourrasques glaciales et d'où nous pourrons faire un aller-retour jusqu'au sommet du Hohneck. Nous rejoindrons ensuite la route des crêtes, à gauche, que nous longerons quelques mètres encore vers la gauche (le sud), avant de prendre la petite route à droite qui mène à l'auberge du Schmargult (balises anneaux bleus).

De l'auberge, prendre un sentier (anneaux bleus) à droite qui descend jusqu'à une route que l'on suit à gauche en descendant et en suivant les croix jaunes, puis les anneaux jaunes vers le lac de Blanchemer.

On quittera la route pour le sentier qui descend à gauche (disques jaunes) et qui rejoint rapidement le lac, afin de profiter pleinement du site et d'une pause méritée.

Du lac, nous rejoindrons notre point de départ par le sentier (triangles bleus) que nous avons emprunté à la montée.

Une superbe balade !

Seul bémol : un peu trop de route, à la descente, entre la route des crêtes et le lac de Blanchemer.

Retour dans le Jura, pour l'une de ses plus belles et incontournables virées !

Un circuit de 14 kms, par Bonlieu, le belvédère de la Dame blanche et les cascades du Hérisson ! Attention les yeux !

On se gare à Bonlieu sur le parking réservé aux randonneurs, situé en face de l'église, à droite de la petite route qui descend devant la fontaine.

Le parcours est très bien indiqué. Il suffit de suivre les balises jaunes et les nombreuses pancartes qui jalonnent l'itinéraire.

Face à l'église, suivre la route à gauche jusqu'à l'embranchement devant une petite fontaine. Prendre à droite. On descend tranquillement dans le village, puis à travers champs. La route devient chemin, serpente, passe devant une croix et arrive aux foyards où l'on oblique à droite vers la Dame Blanche.

On longe le chemin empierré qui grimpe doucement le long de champs et à travers bois.

On arrive au belvédère qui surplombe la vallée du hérisson avec à droite, la maison des cascades et le défilé du Hérisson, et à gauche les lacs du Val et de Chambly. Le spectacle est magnifique.

On continue dans la direction des cascades du Hérisson en longeant la crête, à travers les bois, puis en descendant sous les falaises jusqu'à ce qu'on rejoigne le défilé. On fera un détour un peu avant la rivière pour admirer la cascade de l'Éventail d'un belvédère.

On rejoint le torrent du Hérisson juste au dessus de l'Éventail. Un détour s'impose à nouveau jusqu'au pied de cette somptueuse cascade pour l'admirer dans sa globalité.

Une fois qu'on en a bien pris les mirettes, on remonte et longe le torrent par le chemin balisé. Attention, il peut être très fréquenté !
S'ensuit une série de cascades, qu'on ne se lasse pas de contempler. Il est recommandé d'en profiter. L'on pourra se tremper et les approcher, mais avec précaution et prudence.

On ira ainsi du Grand Saut au Gour Bleu, du Saut de la Forge au Saut Girard.

Au saut Girard, l'on pourra s'arrêter aux Terrasses des Cascades pour profiter du site et d'une pause bien agréable.

On rebroussera ensuite chemin quelques mètres jusqu'à l'embranchement. On suivra la direction de Bonlieu, indiquée sur les panneaux.

On suit le chemin à travers bois, puis à travers champs d'où l'horizon dégagé nous offre de très belles vues sur la campagne et les falaises.

On débouche sur la route, que l'on prend à droite et qui nous ramène à Bonlieu et à notre point de départ.

Un circuit facile et magnifique !