Deuxièmes fêtes médiévales, à Montbéliard, ce dernier week-end de septembre. Bourreau, sorcière et arracheur de dents se disputent la vedette. Les défilés, les démonstrations des artisans, les tournois de tir à l'arc, les contes de Merlin et j'en passe, animent ces journées amusantes.

Une bonne idée pour mettre un peu de vie dans les rues de la ville, en ce début d'automne morose...

Presque un an que j'anime ce blog et je m'aperçois que ne s'y trouve aucune photo, plein champ, du château de Montbéliard ! Une lacune, maintenant comblée...

Juste en passant... une nouvelle rubrique, juste pour le plaisir de quelques instantanés. Parce qu'à pied, à vélo ou en auto, au détour d'un trajet, la région offre de belles surprises...

À l'occasion de sa rentrée, Tartine Tango prend le temps de nous adresser quelques mots. Nous l'en remercions bien chaleureusement.

« Heureux,

oui, heureux êtes-vous, béats, aux anges, en cette période, une période, laps de temps entre un moment et un autre, entre le premier moment, celui qui arrive d'abord, et le dernier moment, celui qui arrive après, des jours, plusieurs, qui se suivent, l'un après l'autre, une durée longue, ou courte, longue, pendant laquelle vous vous réjouissez, les réjouissances, fêtes, ivresse, euphorie, la joie, celle que vous éprouvez, joie débordante, sans entrave, spontanée, simple, la simplicité, simplicité des simples, simples d'esprit, heureux les simples d'esprit, le saint-esprit, au nom du père du fils et du saint-esprit, amen, loué soit le seigneur, hosanna au plus haut des cieux, que votre nom soit sanctifié, car oui... je rentre.

Bises.

Tartine Tango »

Alors que Malick vient de présenter à Venise son dernier opus au titre prometteur To the wonder, je ne résiste pas à l'envie d'un bref retour sur son précédent : The tree of life, œuvre universelle s'il en est ! Rarement en effet, le qualificatif aura aussi bien convenu à un film. Le réalisateur embrasse la création pour sujet, la place de l'homme dans la nature, le choix existentialiste face auquel il est confronté et dont l'enjeu n'est rien moins que l'équilibre harmonieux du monde. Il nous embarque dans un voyage quasi hypnotique, semée d'images fulgurantes, où le microcosme et le macrocosme sont intimement imbriqués, où l'histoire individuelle rejoint la générale dans un mouvement inexorable. Bien souvent, l'on songe à 2001, l'odyssée de l'espace. L'ambition apparaît aussi démesurée et le résultat également spectaculaire mais l'œuvre de Kubrick était intellectuelle et philosophique, celle de Malick : sensorielle et mystique.

Pour se plonger dans l'oeuvre de Malick, lire la passionnante analyse de Fabien Maray : Terence Malick, le paradis perdu (éd. Jacques Flament)

Au pied des Vosges, entre forêts et étangs, à Lachapelle-sous-Chaux (90), la famille Gantner accueille le public dans sa propriété, dont elle a fait un musée. Nous y découvrons d'abord la collection de statues anciennes, issues du monde entier, avec toutefois une forte représentation orientale. Quelques pièces superbes dont ne rougirait pas le musée Guimet à Paris. Mais peut-être manque-t-il au béotien quelques explications qui lui permettraient de se repérer...

Puis, vient l'exposition des œuvres de Bernard Gantner et de son épouse, Marlyse Kuhn. Les œuvres du peintre sont remarquables. Des paysages brumeux, hivernaux, crépusculaires, des ciels immenses qui s'étalent sur les toiles et écrasent des reliefs assujettis ("La plaine d'Alsace"), des variations de gris, de bleutés, de bruns, d'où jaillissent les taches rouges, par exemple, des toits de Loches... Une oeuvre très personnelle sous l'emprise des vibrations visuelles du pays comtois et vosgien.
Ensuite et pour la plus grande joie des enfants, nous accédons au parc de la propriété. Et c'est parti pour une paisible promenade entre les étangs (possibilité d'un petit tour en barque), dans le nouveau jardin japonais et l'arboretum, puis vers le parc animalier où nous font fête les poneys, les daims, les ânes, les cerfs, les rennes et les lamas. Un chemin nous conduit sur les hauteurs à travers les bois très bien entretenus avant de redescendre vers la forêt de mousse et le jardin japonais avec son petit pont rouge et sa petite île. Le tour de l'étang, en face du musée, nous offre de superbes points de vue sur le site. Nous débouchons alors sur le jardin chinois et terminons notre visite.

"À vélo au pays des autos", annoncent les banderoles.
L'usine PSA Peugeot-Citroën de Sochaux/Montbéliard, le plus grand site industriel de France (et aussi le plus ancien du monde toujours en activité !) ouvre ses portes pendant les journées du patrimoine. Et la visite se fait à vélo. La petite reine n'est pas de trop pour se déplacer, tant l'usine est grande. Une vraie petite ville dans la ville !

Nous passons à bicyclettes, d'ateliers en ateliers, des hangars immenses que nous traversons selon un parcours fléché. D'abord, la mécanique, puis l'emboutissage, le ferrage, la peinture, la logistique, le montage, pour terminer dans la zone de test et de vérification des véhicules.

Une visite très instructive, qui nous offre un aperçu intéressant du processus de fabrication des voitures. Le site paraît démesuré et les moyens engagés sont  très impressionnants.
Le monde ne n'y trompe pas et, pour un instant, dans ce royaume de l'automobile, le vélo devient empereur ! À tel point, que des embouteillages de deux roues ponctueront la balade. Et c'est en logistique (forcément en logistique !) que les plus importants problèmes de flux surgiront. La manifestation, un peu victime de son succès, voit alors dans les allées des ateliers, des nuées de cyclistes à pieds, le guidon à la main, longer les lignes de montage où se succèdent les voitures en phase d'assemblage. Un jour pas comme les autres dans l'usine !

J'ai eu le grand plaisir de découvrir une critique très aimable sur le blog de la revue littéraire et consacrée à la nouvelle : Harfang.
Je suis d'autant plus fier que je suis "accro" à cette revue exigeante et passionnante.

Voici le lien de l'article : http://www.nouvellesdharfang.blogspot.fr/2012/09/coup-de-coeur-de-lete-f-germanaud-et-b.html

Bien la première fois de ma vie qu'on me désigne coup de coeur de l'été !!! Chui content !

À lire, une présentation de mon recueil Import - Export, dans le supplément culturel Ecoutez voir du magazine Vu du Doubs (la revue du conseil général datée du mois de septembre 2012) !

... dans les boîtes à lettres des doubiens...

Quand donc caser le cours de violon du cadet ?