A plusieurs reprises, déjà, j'ai évoqué sur ce blog le musée du château, notamment à l'occasion de ses expositions temporaires. Je n'avais pas encore mentionné ses intéressantes collections permanentes. Une lacune que je comble aujourd'hui !

La partie Beaux-Arts, au premier étage, se divise en deux parties, l'une régionaliste, pas toujours très convaincante et l'autre, contemporaine, beaucoup plus audacieuse.
Au deuxième, l'histoire naturelle et l'archéologie sont à l'honneur et offrent aux visiteurs, outre une galerie sur la faune régionale qui ravit les enfants, un parcours passionnant et pédagogique de l'évolution de notre espèce et du monde, ainsi qu'un panorama sur les premières civilisations qui occupèrent le pays, à travers quelques pièces majeures retrouvées notamment sur les exceptionnels sites archéologiques de Mathay ou de Mandeure.

Une visite qui s'impose ! 

Voir ici !

Les lumières de Noël 2013, à Montbéliard, ça commence ce week-end et ça dure jusqu'au 24 décembre !

Nelly Bridenne, auteure et directrice de la petite revue qui monte, moshi, moshi, lance un appel à textes et illustrations ouvert à toutes les bonne volontés. les contributions seront regroupées pour un hors-série de la revue, taillé en forme de beau livre !
Et vu la qualité des numéros déjà parus, on peut s'attendre à de la belle ouvrage !

Que les intéressés lèvent le doigt et cliquent ici, pour en savoir plus !

L'anthologiste, la maison d'édition numérique, regroupe toutes ses histoires de la collection Pause Nouvelle, en un seul ouvrage. Pas moins de 80 textes, dont deux signés de ma plume, pour cette anthologie à prix défiant toute concurrence...

Une occasion à saisir ici !

Le musée de l'aventure Peugeot est un incontournable dans la région. Un incoutournable dont j'ai sans cesse reporté la visite depuis mon installation dans cette contrée. Il a fallu un long dimanche de pluie pour me convaincre d'y traîner mes guêtres et force est de reconnaître que l'endroit vaut le détour, qui relate l'épopée industrielle de la famille Peugeot du début du 19ème siècle jusqu'à aujourd'hui.
Il y a l'automobile, bien entendu, et depuis les origines... Un défilé des modèles de la marque, qui permet d'embrasser l'histoire de la voiture et de suivre ses évolutions technologiques. Il y a les cycles aussi, évidemment... Mais pas que... Et c'est peut-être ce qui étonne le plus le visiteur, ce foisonnement de créations, de produits fabriqués autrefois par les ateliers puis les usines Peugeot, où l'on va de la crinoline à la scie, du fusil au moulin à café, de la machine à coudre à la machine à laver le linge en passant par le fer à repasser...

Pourquoi réagir et ajouter de l'écume à la bave dans laquelle on se noie ?

Les digues tombent et le ressentiment déferle, sans entrave. On éructe, on crache sa haine. C'est dans l'air du temps. Un vent porteur qui favorise les épanchements. Plus besoin de se censurer. La parole est libérée, la bête immonde avec. Le langage rendu à ses éléments fangeux, régi par la pulsion et le fantasme.

Il ne les supporte plus, se confie-t-il.
Et que ne supporte-t-il plus ? l'interrogé-je. Ses garçons turbulents ? Les chiens hurleurs du quartier ?
— Ben les barbapapas, balance le sympathique et bon père de famille pour les désigner, comme certains de nos ancêtres criaient "youpins" afin d'en stigmatiser d'autres.
Je n'ai pas bien entendu. Je ne veux pas croire ce que j'ai entendu.
— Les quoi ?!!!
— Les barbapapas, insiste-t-il, content de sa saillie, en montrant d'un coup de menton une maman voilée près de la porte.
J'ai la nausée. Il comprend que je ne suis pas bon public.
— Tu verras, dans quelques années, tu penseras comme moi, assure-t-il.
— Je ne crois pas, non.
Et je m'écarte, sonné, prends du champ.

Il y a un climat délétère qui s'installe en ce moment sur notre beau pays, un climat qui permet de lancer au premier venu, en toute décontraction et banalité, devant les grilles des écoles, des mots insupportables.

La démonstration, s'il en était besoin, qu'il faut se garder de juger un artiste d'après l'une seule de ses œuvres ! J'ai eu en effet l'occasion de voir l'un de ses premiers tableaux, qui m'avait paru quelque peu empesé et statique (peut-être son repas des paysans ?) et m'étais dès lors fait mon opinion. Cette exposition me donne l'occasion de la réviser... 
L'expo Zingg à Perros-Guirec couvre la période bretonne du peintre franc-comtois. Sous l'influence de Gauguin et de son école de Pont-Aven, des Nabis, de l'art japonais et de l'air du grand large, un vent de liberté souffle sur sa peinture qui gagne tout à la fois en légèreté et en profondeur. Coloriste hors-pair, ses sujets tronqués et contournés par un épais cerné noir (répandu chez Gauguin) s'animent et confèrent à l'oeuvre une vitalité revigorante. Son attachement pour les scènes du quotidien trouve ici matière à une expression chaleureuse et émouvante, amplifiée par les teintes chaudes qu'il privilégie.
Une magnifique redécouverte !

L'exposition se déroule jusqu'au 23 mars 2014, au musée du château des ducs de Wurtemberg, à Montbéliard.

De Villars, suivre le circuit de l'amitié vers le nord et la pâture de Danache (balises Jaune/Bleu). Couper à travers champs et bois jusque sous Blamont. Changer de circuit pour celui des trois bornes qu'une jonction, à gauche, permet de récupérer.
A un embranchement, descendre dans la Noire Combe. Passer devant la fontaine des Vaugonderis, dites des morts, car les corps des pestiférés étaient jetés au fond de la combe qu'elle surplombe. Une table nous permettra de méditer sur ces périodes tragiques et de profiter, sans se laisser abattre, de ce qui sera sans doute le dernier pique-nique de l'année.
Poursuivre le long de la sombre et mystérieuse combe. Arriver à la grotte de la Tante Arie. S'annoncer et appeler la fée. Pas de réponse. Se résigner à ne pas goûter ses fameuses michottes et continuer en se disant que de toute façon, on croisera bientôt la Tante au marché de Noël de Montbéliard, accompagnée de son âne...
Après un champ, rejoindre la D 73. La traverser et grimper en face dans les bois, jusqu'à la Roche Jella où un superbe point de vue sur la Suisse s'offre aux randonneurs, à l'endroit même où les ruines d'une ancienne batterie se laissent grignoter par la nature.
Suivre ensuite vers l'Est le GR (balises Blanc/Rouge), d'abord sur la crête puis à flanc des combes, jusqu'au village. Le circuit est bouclé.