Pendant que les uns skient, les autres randonnent.

De la station du Ballon d'Alsace (Les gentianes), suivre les rectangles rouges en direction du sommet jusqu'à l'auberge La Chaumière. Là, traverser la route et juste en face, récupérer les ronds bleus qui nous mèneront jusqu'à l'étang du Petit Haut, glacé en cette saison. Le longer et à l'autre bout, remonter la pente au fil des triangles bleus. Passer par l'étang Madrier et son petit pont de bois tout enneigé (attention, ça glisse !) et grimper le long de la Savoureuse torrentueuse, à travers bois. Nous débouchons sur un chemin forestier plus large que nous prenons à droite (anneaux bleus) et qui nous ramènera à La Chaumière !

Un très agréable petit circuit !

Un petit tour à vélo tout terrain ( pratiquable en VTC) à travers champs et bois !

Départ face au parcours sportif du Bois Bourgeois, que l'on laisse sur la gauche. Rejoindre Allondans par le sentier des ducs. Au village prendre à droite et tout de suite à droite une petite route qui grimpe vers les bois. La longer, faire une boucle jusqu'à un chemin agricole à droite, que l'on suivra. On roule à travers champs en dominant la très belle vallée du Rupt. Après un petit morceau de route, prendre à droite vers la forêt, puis à gauche par un autre chemin agricole qui nous mène au-dessus de Raynans, au bas de la Combe du Failly. La remonter dans les bois, tout droit par les chemins forestiers gadouilleux jusqu'à La Corne, d'où l'on surplombera Montbéliard et les environs. Au croisement, choisir le sentier qui descend tout schuss à droite. L'on dévale la pente le long du chemin étroit pour en récupérer un autre un peu plus large que l'on suit sur la gauche et l'on descend ainsi jusqu'au Bois Bourgeois et son parcours sportif. Rejoindre le point de départ, tout droit.

... On supprime et on recommence...

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

Merci M Boileau !

C'est marrant ! On passe devant une bibliothèque, en l’occurrence la mienne, on saisit au hasard ou presque un livre qu'on a déjà lu et aimé (beaucoup !), on l'ouvre à n'importe quelle page (ici, la 461), on pioche une phrase :

"Raccommoder le bout de nez de Timothy Cavendish réclama un effort équivalant à la révision d'un manuscrit de Tolstoï, fussé-je celui qui condensa jadis les neuf volumes de l'Histoire de l'hygiène buccale sur l'île de Wight en quelques sept cents pages."

Cartographie des nuages - David Mitchell

Et l'on se surprend à rire tout seul !

Le dernier espace de vente de biens culturels, dans le centre de Montbéliard, tenu jusqu'alors par l'enseigne Chapitre, a fermé ses portes cette semaine. Les employés se mobilisent maintenant pour partir dans des conditions dignes.
Aucune solution, aucun repreneur ! Et le désert, sûrement, s'étend dans la petite cité franc-comtoise... C'est triste, une ville qui meurt...
Ce ne sont pas les boutiques vides, les magasins de fringues ou de téléphones, les agences immobilières ou bancaires, qui donnent de l'âme et une identité à une cité, mais son artisanat, ses restaurants, ses cafés, ses librairies, ses enseignes culturelles... Plutôt que d'imaginer un énième centre commercial à la périphérie de la ville, ne serait-il pas plus urgent de réinventer et de réinvestir le centre ?
Le champ culturel bouge et les modalités de vente changent du fait de la révolution internet. C'est un fait indéniable ! Ce pourrait être aussi une opportunité pour créer des lieux plus conviviaux, transversaux (culture, café, social, production locale), sur des thématiques précises ou des "niches" culturelles ou régionales. Car le net, aussi, a ses limites... 
Qu'en disent les candidats à la mairie ? Pas grand chose... Les uns ne jurent que par leur projet fort coûteux de transport à "haut niveau de service" (Cadencité) dont l'objet est de faciliter les trajets, vers la ville, de gens qui n'auront plus envie de s'y rendre et pour cause, il n'y aura plus rien à y faire... Les autres sont obsédés par la sécurité et la sécurisation de lieux où il n'y aura plus rien ni personne à protéger... Je suis injuste ? Je caricature? Si peu, si peu...

Il ne reste plus que deux libraires dans l'aire urbaine, des indépendants, des passionnés : Les papiers bavards, à Audincourt et La librairie Nicod à Valentigney. Je leur tire mon chapeau !

Le projet se précise et les contours du nouveau parc de Montbéliard, en écho au Prés La Rose, se dessinent. L'ïle en mouvement s'installe entre le canal et l'Allan. Sera-t-elle prête pour le printemps ? 

Qu'est-ce que c'est ?
Un collectif qui se constitue pour une Europe culturelle et solidaire. Un endroit pour réfléchir sur des sujets qui tiennent aux coeurs de bon nombre d'entre nous. Non partisan, ouvert à tous ceux que ces thèmes intéressent, une sorte de think tank mais sans la discrimination élitiste ou sectaire qui caractérise un certain nombre de ceux-ci.
Les fondations ont été posées ainsi que des lignes de force et des propositions, comme autant de pistes de réflexion, et qui s'articulent autour de deux piliers : d'une part, la culture et le rôle central qu'on souhaite lui voir jouer dans la construction européenne et d'autre part, la solidarité en Europe à remettre au premier plan des préoccupations (avec notamment l'examen sérieux d'un revenu de base inconditionnel). Vous avez dit utopique ? Pas si sûr...
C'est ici que ça se passe : les Eutopistes.

Pour l'heure, le collectif monte ses murs et les ouvre à tous. Un questionnaire est à disposition où l'on peut partager sa vision de la société et définir ses propres priorités. Un certain nombre de personnes se sont déjà exprimées ; c'est ici !

Le conservatoire est une institution à Montbéliard. Un acteur majeur de la vie culturelle dans l'agglomération, porteur de projets ambitieux, originaux et ouverts. Tout au long de l'année, sont ainsi proposés aux habitants, dans des lieux différents, à la rencontre de tous, des concerts gratuits aux thématiques riches et exigeantes, où alternent, se mêlent parfois, la pratique amateur et l'expertise des professeurs et interprétes.
Preuve en est à nouveau faite, ces jours-ci. Deux concerts de piano, donnés au CRAC de Montbéliard, mettaient à l'honneur la musique moderne et contemporaine. "Something in between", jeudi 30, auquel je n'ai malheureusement pas eu le plaisir d'assister et "Round midnight" le vendredi 31, récital en 4 sets conduit par Anne Condamin, véritable voyage intérieur à travers les visions nocturnes de compositeurs tels que Debussy, Pärt, Ligeti, Schumann ou Platini, entre autres, et scandé par le thème de Monk ("Round Midnight") revisité par Crumb, qui conférait au concert une unité et une logique interne, le tout interprété au centre d'art contemporain au milieu des oeuvres de l'expo "Entre chien et loup", comme un écho visuel aux notes disséminées.
Preuve en est aussi l'Instant baroque de ce 2 février au musée Beurnier Rossel, concocté par la classe de Michel Laize, avec la découverte du compositeur allemand Froberger (17ème siècle), un musicien très demandé qui a achevé à Montbéliard, auprès des Würtemberg, une existence bien remplie. De magnifiques pièces nous ont été présentées : des suites (Allemandes, courantes, Sarabandes), des chants dont une berceuse à l'enfant Jésus aux accents très modernes, presque Goreckiens. Un très beau moment dans l'intimité des murs du musée d'histoire. 
Preuve en sera faite aussi, les 15 et 16 février prochains, avec les représentations d'Esther, l'opéra de Moreau et Racine relu par les élèves et professeurs du conservatoire, au temple Saint Georges.