Sur le sentier des passeurs, une franco-suisse

Publié le par Pilgrim

Cette randonnée de 16 km et à faible dénivelé se déroule sur le territoire de Belfort, à la limite du Pays de Montbéliard et sur la frontière suisse, sur les sentiers qu'empruntaient les passeurs Paul et Léon Egger, de la France à la Suisse, pour mettre à l'abri les personnes recherchées par l'occupant, pendant la deuxième guerre mondiale. Ils partaient de la ferme des Champs Houdin pour arriver aux fermes suisses du Paradis et du Purgatoire où les fugitifs étaient pris en charge. 

L'on se gare au bord de la route, entre Beaucourt et Saint-Dizier-L'Évèque, à l'endroit où celle-ci fait un virage prononcé à gauche. Il suffira de suivre les disques bleus, tout au long de la balade. 

On passe la barrière et commence la boucle dans les bois en suivant le sentier des bornes de la principauté de Montbéliard, vers Croix. 

On longe la ferme des Champs Houdin avant de bifurquer à gauche.

 

La ferme des Champs Houdin

La ferme des Champs Houdin

Nous passons de borne en borne, essuyons quelques grêlons, subissons les affres du temps changeant, nous arrêtons pour récolter un peu d'ail des ourses, en tout début de floraison, traversons la route et poursuivons dans la forêt.

Sous-bois

Sous-bois

Sur le sentier des bornes

Sur le sentier des bornes

Un peu de grêle

Un peu de grêle

De l'ail des ourses

De l'ail des ourses

On débouche sur la départementale, face à Croix. On opte pour le chemin agricole qui part à droite et que l'on suit.

Devant Croix, à droite

Devant Croix, à droite

Entre les champs, on passe sous la ligne électrique, la longe vers la droite et la quitte en bifurquant à gauche. 

Sous la ligne électrique

Sous la ligne électrique

On continue jusqu'à une borne, d'où l'on a un beau point de vue vers Abbevillers et le Sud. On tourne à gauche.

À la borne : à gauche !

À la borne : à gauche !

On suit le chemin, traverse une route et poursuit tout droit vers la ferme Beauregard qui se situe à la frontière avec la Suisse.

La ferme Beauregard

La ferme Beauregard

Juste avant la ferme, on oblique à gauche dans les bois, sur le sentier frontalier jalonné de bornes frontalières de différentes époques.

Sur la frontière

Sur la frontière

Borne, côté Suisse

Borne, côté Suisse

Borne, côté France

Borne, côté France

Nous débouchons dans les champs et au panneau, obliquons à droite et pénétrons en Suisse.

À la pancarte : à droite

À la pancarte : à droite

Nous entrons à nouveau dans les bois, obliquons à gauche toujours en suivant les disques bleus (rando familiale 17), poursuivons tout droit.

L'on aura la chance de surprendre deux renardeaux sur le bord du chemin, à un endroit retourné par les terriers et le réseau souterrain que la famille s'est construit.

Dans les bois

Dans les bois

Nous prenons à gauche, puis à droite sur un chemin agricole et frontalier qui longe des champs et offre une vue sur Croix.

Croix, vue de Suisse

Croix, vue de Suisse

Nous accédons à une route qui part sur la droite et revient donc en Suisse. Nous la suivons jusqu'à une autre route qui la croise et que nous suivons à gauche en direction de la ferme du Paradis. 

Attention, ne pas aller tout droit dans les champs comme cela semble être indiqué. Le chemin se perd. 

Prendre à gauche vers la ferme

Prendre à gauche vers la ferme

La ferme du Paradis

La ferme du Paradis

Nous passons devant la ferme et débouchons sur une autre route que nous empruntons à gauche, en direction de la France. 

À cet endroit, nous ferons les frais d'un accueil bien froid d'une habitante en voiture, qui nous arrêtera pour nous faire passer un interrogatoire en règle, sans bonjour ni au revoir : d'où venez-vous ? où allez-vous ? où habitez-vous ? ne passez pas là ! passez votre chemin ! Bref, bienvenue en Suisse ! Nos voisins suisses que l'on croise nombreux dans nos régions françaises et qui se montrent parfois (parfois ?) en terrain conquis et tout en arrogance (un portefeuille garni autorisant bien des privautés), quand ils sont chez eux  n'ont de cesse de nous le signifier... Ils se montraient manifestement plus accueillants dans les années 40 et c'était tout à leur honneur.

Au croisement, on opte pour la route à droite qui longe la frontière sur quelques mètres, en contrebas de la ferme du Purgatoire. 

La ferme du Purgatoire

La ferme du Purgatoire

Alors que la route vire à droite, nous la quittons pour virer à gauche sur un sentier et revenir définitivement sur le territoire français. Le chemin traverse la forêt. 

On continue dans les bois

On continue dans les bois

On suit le chemin, monte, descend, remonte à l'orée de la forêt, le long des champs, pour surplomber Saint-Dizier-L'Évèque. Nous rejoignons le village. 

Au-dessus de Saint-Dizier-L'Évèque

Au-dessus de Saint-Dizier-L'Évèque

On rejoint la D26 que l'on suit à droite dans le village et que l'on quitte aussitôt à gauche. On traverse un quartier résidentiel et débouche sur un chemin qui plonge à nouveau dans les bois et que l'on suit en louvoyant (et en surveillant les balises), jusqu'à notre point de départ. 

Replongée dans la forêt

Replongée dans la forêt

Une randonnée champêtre, qui nous fait traverser bois et champs, peut-être un peu longuette... 

Partager cet article
Repost0

De Nans-sous-Sainte-Anne, la randonnée des merveilles

Publié le par Pilgrim

Que le site est beau ! Un condensé des paysages de la Franche-Comté avec ses villages, ses reculées, ses plateaux calcaires, ses falaises et ses réseaux souterrains sculptés par l'eau et ses détours. La balade regorge de points remarquables et nous fait passer par des lieux exceptionnels. L'on ne s'étonne point que Courbet n'ait cessé de les peindre, insatiable de ce pays riche et mystérieux.

Il faut compter 17 km et un peu moins de 400 m de dénivelés pour cette randonnée sans grande difficulté, à laquelle on reprochera seulement une petite partie sur la départementale, dans la descente vers la reculée. 
L'itinéraire sera balisé jaune et bleu et suivra les circuits 53 et 55 du pays. 

Se garer à Nans-sous-Sainte-Anne, sur la Grande rue, près de la fontaine, en face du restaurant et prendre la direction de la Source du Lison et du Vieux Château, vers la reculée. 

Départ de Nans-sous-Sainte-Anne

Départ de Nans-sous-Sainte-Anne

On se dirige vers la source du Lison, passe à côté des dernières maisons du village (où l'on donne des cours de cuisine) et bifurque à droite vers le Vieux Château.

Avant de bifurquer vers le Vieux Château

Avant de bifurquer vers le Vieux Château

On s'enfonce aussitôt dans la forêt. Le chemin, d'abord large, s'élève vite. L'on distingue sur notre droite, à travers les feuillages, la Taillanderie, ancienne manufacture d'outils, restée dans son jus, musée classé au patrimoine historique, unique avec son système hydraulique et de soufflerie toujours en état de fonctionnement.

La taillanderie

La taillanderie

Le chemin se fait sentier et la pente s'accentue. Nous louvoyons entre les arbres et les rochers moussus, croisons par moment des tapis d'ail des ourses, dont la floraison commence tout juste. Nous nous imprégnons des lieux. La forêt est dense et son atmosphère mystérieuse. 

Montée dans la forêt

 

Montée dans la forêt

Montée dans la forêt

Après une montée sportive mais brève (ce sera la seule...), nous atteignons le plateau de Sainte-Anne. Nous prenons la direction du village en restant sur la crête et au panneau, obliquons à gauche pour un aller retour vers le Vieux Château et ses belvédères sur Nans-sous-Sainte-Anne et la reculée. 

Sur le chemin du belvédère du Vieux Château

Sur le chemin du belvédère du Vieux Château

Nous arrivons sur le site et son promontoire. Il ne reste plus grand chose des vestiges du Vieux Château mais les différents panoramas qu'offre la position sont superbes. 

Du vieux Château, vers Nans-sous-Sainte-Anne et les gorges du Lison

Du vieux Château, vers Nans-sous-Sainte-Anne et les gorges du Lison

Du Vieux Château, vers la reculée, avec en contrebas le Lison

Du Vieux Château, vers la reculée, avec en contrebas le Lison

Nous revenons sur nos pas et reprenons le chemin à gauche vers Sainte-Anne. Nous nous éloignons des bords du plateau, quittons la forêt et traversons des champs où s'ébattent poneys et chevaux. Le chemin rejoint une route que nous suivons à gauche.

Vers Sainte-Anne

Vers Sainte-Anne

Nous arrivons au village, le traversons, passons devant sa belle église, très bien entretenue. 

L'église de Sainte-Anne

L'église de Sainte-Anne

Nous poursuivons sur la route en direction de Crouzet Migette et en suivant toujours le balisage bleu-jaune. Nous longeons des champs, puis entrons en forêt avant d'atteindre l'impressionnant Pont du Diable, édifice qui relie Sainte-Anne à Crouzet Migette en franchissant une gorge où cascade le ruisseau de Château-Renaud. Une légende entoure la construction du pont, objet d'un pacte avec le Diable (une âme contre la préservation du pont) où ce dernier sera finalement perdant. 

Le Pont du Diable
Le Pont du Diable

Le Pont du Diable

Après le pont, quitter la route au parking et prendre à gauche le petit chemin à travers champs. Franchir quelques barrières et par un chemin agricole, rejoindre le village de Crouzet Migette. 

À Crouzet Migette

À Crouzet Migette

Nous passons devant l'église et la mairie, puis devant une auberge, descendons à droite et à l'intersection empruntons la route à gauche que nous suivons quelques mètres, jusqu'à un croisement. Là, nous optons pour la petite route qui s'élève à droite (la rue des Champs Gognet). Nous la remontons derrière le village, en bordure de champs.

Derrière le village, avant de descendre dans la forêt

Derrière le village, avant de descendre dans la forêt

Peu après le village, nous laissons le chemin rouge-blanc continuer tout droit pour récupérer le sentier (toujours jaune-bleu) qui vire à gauche, dans la forêt. Nous dévalons alors la pente à travers bois, par des sentiers et des chemins qui se croisent, en suivant bien les balises. Nous débouchons sur la départementale. La longeons quelques centaines de mètres, passons devant une croix à un virage.

La croix Migette

La croix Migette

Vue sur la Grotte sarrazine, en descendant

Vue sur la Grotte sarrazine, en descendant

Nous poursuivons sur la route en prenant garde, après un autre virage, de ne pas manquer le petit sentier à gauche qui plonge dans les bois. Nous l'empruntons et le dévalons jusqu'au Gros Chêne, splendide arbre tricentenaire. 

Le Gros Chêne
Le Gros Chêne

 

Au Gros Chêne, choisir le chemin à gauche qui nous amène à la source du Lison. Là, nous ferons un aller-retour au Creux Billard, un gouffre impressionnant entre les falaises de la reculée. Malgré l'abondance d'eau, ces dernières semaines, l'eau ne se déverse pas en cascade des diverses résurgences et le long des parois mais en filet à peine perceptible. Il faut dire qu'ici le spectacle n'est jamais le même. Il varie selon les conditions hydrauliques et les saisons. De quoi inciter les visiteurs à revenir !

Le creux Billard

 

Le creux Billard
Le creux Billard

Le creux Billard

Nous revenons sur nos pas et prenons le temps d'admirer la magnifique source du Lison qu'a plusieurs fois peinte Gustave Courbet.

La source du Lison
La source du Lison
La source du Lison

La source du Lison

Selon Courbet (1865)

Nous continuons vers la grotte sarrazine, faisons d'abord un détour vers le parking et l'espace Beauquier où nous aurons quelques informations sur le site et où nous découvrirons que la préservation de la source, organisée par Beauquier au début du 20ème siècle, a été à l'origine des politiques de protection de la nature.

Nous reprenons le sentier jusqu'à la bifurcation vers la grotte sarrazine. Nous nous y rendons en aller et retour. Spectacle garanti, entre de nouvelles résurgences du Lison.

En rejoignant la grotte sarrazine
Le Lison sous roche, près de la grotte

 

La grotte sarrazine
La grotte sarrazine
La grotte sarrazine

La grotte sarrazine

L'arche de la grotte

Courbet, évidemment, n'a pas été insensible au charme des lieux.

La grotte selon Courbet (1864)

La grotte selon Courbet (1864)

Nous revenons sur nos pas et récupérons le chemin vers Nans-sous-Sainte-Anne en descendant le long du Lison.

Le long du Lison

Le long du Lison

Nous rejoignons ainsi le village et notre point de départ. 

Arrivée à Nans-sous-Sainte-Anne

Arrivée à Nans-sous-Sainte-Anne

Seulement, portés par notre enthousiasme, nous ne nous arrêtons pas là. Pour que le combo-rando soit parfait, il faut ajouter une cascade à notre virée. Et quelle cascade ! Le détour s'impose.

Nous traversons donc le village, franchissons le Lison, puis le Verneau, obliquons à droite, puis à gauche et nous orientons derrière le village vers la cascade du Verneau, à laquelle nous accédons rapidement.

La cascade du Verneau

La cascade du Verneau

Nous sommes comblés. Reculée, gouffre, source, grotte, cascade... l'on peut difficilement mieux faire.

Nous retournons au village par un chemin qui part à droite et d'où nous aurons une vue champêtre sur Nans-sous-Sainte-Anne.

Retour à Nans-sous-Sainte-Anne

Retour à Nans-sous-Sainte-Anne

La randonnée est éblouissante. Et le temps mitigé n'y change rien. Un must !

Partager cet article
Repost0

Le gour de Conche, sur les pas de Courbet

Publié le par Pilgrim

De passage dans le coin, l'on s'arrêtera sur la route de Myon au panneau qui indique la direction du gour de Conche. L'aller retour sera rapide, il ne prendra que quelques dizaines de mètres.

Il s'agit de se mettre sur les pas de Gustave Courbet qui a peint la cascade, comme il a peint maints sites des environs. L'artiste, insatiable des paysages de son pays, a sillonné la région pour en restituer le mystère et la beauté. Les falaises, les grottes, les sources, les cascades, les sous bois, les plateaux avec leurs champs... rien ne lui a échappé. 

Son tableau représentant le gour de Conche est exposé au musée des beaux arts de Besançon. 

Le gour de Conche, de Courbet (Musée des beaux-arts de Besançon)

 

Le pont qui surplombe le gour n'est plus en bois, comme il est sur le tableau, mais s'ouvre toujours sur l'anfractuosité d'où se jette le torrent. L'accès au pied de la cascade se fait par un étroit sentier (après le pont, sur la rive droite), très pentu et glissant sur quelques mètres, tellement glissant au moment où l'on s'y trouve (et par temps pluvieux) que l'on renonce à l'emprunter. Et l'on se dit que le peintre, malgré son tour de taille légendaire (en 1864), et dont certains disaient qu'il était énorme, était bien agile pour se rendre dans de tels endroits avec tout son attirail sur le dos... à moins qu'il y ait eu à l'époque un accès plus facile, peut-être le long du torrent en le remontant de plus bas... ou à moins que l'on n'ait pas repéré l'accès approprié... 

Le gour de Conche

 

le Conche derrière le pont

le Conche derrière le pont

On remonte le Conche derrière le pont par un sentier qui le longe et tombe rapidement sur un autre torrent qui le rejoint et où se dresse une splendide roche tuffière sous une cavité. 

Roche tuffière

 

L'on appréciera les vasques, la descente en escalier si caractéristique des cours d'eau du Jura, et on reviendra sur nos pas. 

Partager cet article
Repost0

Le Mont Poupet, de Salins-les-Bains

Publié le par Pilgrim

Une très belle et très agréable boucle, à partir de Salins-les-Bains, qui nous fera gravir le Mont Poupet, le point culminant des environs à 819 mètres, à l'extrémité du massif jurassien, et d'où nous aurons un point de vue à 360 degrés. Le spectacle est particulièrement beau de la croix du Mont Poupet vers Salins et la vallée de la Furieuse.

Il faut compter une quinzaine de km et 600 m de dénivelés pour cette rando sans difficulté et suivre les panneaux indicateurs qui jalonnent le chemin ainsi qu'un balisage bleu/jaune, la plupart du temps. Le fléchage sera jaune dans la montée vers Saint-Thiébaud.

Se garer entre le camping de la ville et la crèche. Aller au bout du stade (contigu au  camping, à gauche), où se tient un escalier qui débouche sur une petite route. Nous la suivons à gauche. 

Départ de Salins (du stade)

Départ de Salins (du stade)

Nous longeons la route, tout droit, en profitant des premières vues sur le Mont Poupet à notre droite. 

Destination, le Mont Poupet !

Destination, le Mont Poupet !

La route nous conduit à la véloroute. Celle-ci suit l'ancien tracé du Saumoduc qui reliait la grande saline de Salins à la saline royale d'Arc et Senans, en lui apportant les eaux saumâtres, d'où extraire le sel. 

Nous poursuivons sur la véloroute, en direction de Saint-Thiébaud.

Sur la véloroute

Sur la véloroute

À l'intersection avec une petite route, nous quittons la véloroute et grimpons à droite (toujours vers Saint-Thiébaud). Nous nous élevons, longeons des vignes, laissons à droite le GR pour continuer vers Saint-Thiébaud et le Mont Poupet, en suivant un fléchage jaune.

L'horizon s'élargit et nous profitons de très belles envolées sur les environs, notamment vers Salins et le fort Saint-André et vers Mouchard.

On prend de l'altitude, le long des vignes
On prend de l'altitude, le long des vignes

On prend de l'altitude, le long des vignes

À une fourche, on quitte la route pour le chemin empierré à gauche (balises jaunes) et à travers champs. Nous rejoignons une autre route. On la prend à gauche jusqu'à Saint-Thiébaud.

Vers Saint-Thiébaud

Vers Saint-Thiébaud

Dans le village, à l'intersection, nous obliquons à gauche. Nous traversons le village, le dépassons jusqu'à une croix ou nous bifurquons à droite, puis quelques mètres plus loin à gauche, en direction du Mont Poupet et de sa croix. 

À la croix, c'est à droite !

À la croix, c'est à droite !

Nous nous élevons à travers champs et prenons rapidement un chemin à droite (suivre les balises bleu/jaune) qui grimpe dans les bois. La montée se fait un peu plus sportive, le chemin se fait sentier. La forêt est splendide.

Montée dans la forêt

 

Nous débouchons sur une aire d'envol de parapentes, aménagée sur le Mont Poupet. Le lieu est en effet couru par les adeptes de ce sport. Nous ne trouvons néanmoins personne quand nous arrivons. Il faut dire que les conditions ne sont pas appropriées. Les rafales de vent et le temps changeant sont dissuasifs... 

L'avantage des aires d'envol est qu'elles offrent un terrain et une vue dégagés. Nous profitons ainsi d'un très beau panorama vers le Nord (Besançon).

Vers le Nord Est

Vers le Nord Est

Dos au panorama, nous prenons le chemin à droite qui nous amène à une deuxième aire d'envol, celle de la Corne, et d'où nous aurons une vue vers le Nord Ouest (Mouchard et Arc et Senans).

De l'aire d'envol de La Corne

De l'aire d'envol de La Corne

Nous continuons le chemin, qui nous fait passer par une troisième aire d'envol, en direction de l'Ouest et trouvons un large chemin empierré (après un parking pour les parapentistes). Nous suivons la direction de la croix du Mont Poupet, vers les deux antennes, érigées sur le sommet géographique du mont. C'est à cet endroit que Pasteur a mené quelques expériences pour démonter la théorie de la génération spontanée des germes. 

L'une des deux antennes du Mont Poupet

 

À l'aire de repos (tables de pique-nique), nous prenons le large chemin qui descend à gauche vers le Sud, et qui se fait route. Nous suivons cette route jusqu'au pied de la croix Poupet, dressée sur son promontoire.

En descendant vers la Croix Poupet

En descendant vers la Croix Poupet

Nous grimpons, bien entendu, au belvédère et rejoignons la croix par des escaliers. En haut, grand spectacle garanti, notamment vers le Sud, vers Salins et la vallée de la Furieuse.

Par temps clair, l'on peut voir les Alpes et le Mont Blanc !

La croix du Mont Poupet

La croix du Mont Poupet

Vues de la croix du Mont Poupet
Vues de la croix du Mont Poupet
Vues de la croix du Mont Poupet

Vues de la croix du Mont Poupet

On redescend l'escalier et poursuivons notre descente jaune/bleu. Au parking en contrebas, nous prenons le sentier qui s'engouffre dans la forêt et vers une source.

Source

Source

Nous passons la source et continuons à descendre sur le chemin dit "de l'âne", à travers bois, jusqu'à atteindre des champs et la départementale. 

En descendant

En descendant

On rejoint la départementale

On rejoint la départementale

Nous traversons la départementale et contournons la ferme et les granges par la gauche pour trouver, derrière, un large chemin. Nous le suivons à droite vers l'Ouest et Salins. 

Vers Salins

Vers Salins

Nous croisons à nouveau la départementale mais la laissons aussitôt pour préférer le chemin à gauche, après le pont, qui nous amène à Salins (direction : Salins Les Bains et Chemin de la Plaine). Il faudra remonter un peu dans les champs jusqu'à la ferme Tout vent. L'itinéraire emprunte alors le tracé de l'ancienne voie romaine jusqu'à la cité. On profitera de magnifiques points de vue sur le Mont Poupet et sur le fort Saint-André.

Vue sur le Mont Poupet

Vue sur le Mont Poupet

Vue sur le Fort Saint-André

Vue sur le Fort Saint-André

Le chemin nous conduit aux premières maisons de Salins. Nous descendons dans la ville et une route à droite nous ramènera au parking et à notre point de départ. 

Arrivée à Salins-les-Bains

Arrivée à Salins-les-Bains

Une superbe randonnée aux paysages multiples et variés ! 

Partager cet article
Repost0

Port-Lesney, un havre de paix sur la Loue

Publié le par Pilgrim

Une petite halte dans ce charmant village, situé sur les bords de la Loue dans un site naturel magnifique, s'impose.

Nous passerons par le pont qui a connu bien des affres et des reconstructions suite à des crues et, même des débâcles de glace (les temps ont bien changé...). Nous nous baladerons dans le vieux bourg avec ses splendides demeures, très bien entretenues et restaurées et nous promènerons le long de la Loue.

Port-Lesney

Port-Lesney

Ce qui reste du vieux pont

Ce qui reste du vieux pont

La Loue

La Loue

Balade dans le village

Balade dans le village

Toit de Port-Lesney

Toit de Port-Lesney

La fontaine-lavoir

La fontaine-lavoir

La Loue

La Loue

Partager cet article
Repost0

La saline royale d'Arc et Senans

Publié le par Pilgrim

La saline royale d'Arc et Senans est inscrite avec la Grande saline de Salins-les-Bains au patrimoine mondial de l'Unesco.

L'œuvre architecturale de Louis-Nicolas Ledoux, commandée par Louis XV, n'aura été en service qu'un peu plus d'un siècle. On y extrayait le sel des eaux venues de Salins-les-Bains grâce au saumoduc, par évaporation. Le site industriel, unique en son genre, traduit la pensée et la vision d'un artiste, promoteur d'une cité idéale, qui aura sans aucun doute inspiré les utopistes franc-comtois du 19ème siècle tels que Fourier et Considerant, dans leur projet phalanstérien. 

L'on conseillera une visite guidée, afin de bien comprendre le fonctionnement de l'usine.  

La saline royale

La saline royale

Par la porte, une architecture inspirée de Palladio

Par la porte, une architecture inspirée de Palladio

Une usine bien gardée

 

Le porche avec ses roches (symbolisant l'extraction du sel) ou une représentation de la caverne de Platon

Le porche avec ses roches (symbolisant l'extraction du sel) ou une représentation de la caverne de Platon

Nous entrons par le bâtiment des gardes d'où l'on surveillait les entrées et sorties dans la saline. Les vols de l'or blanc étaient sévèrement réprimés et les ouvriers tenus à l'œil. L'oeil, symbolisé par un oculus au fronton de la maison du directeur. 

La maison du directeur entre les deux bernes (où l'on extrayait le sel)

La maison du directeur entre les deux bernes (où l'on extrayait le sel)

La saline, jusqu'à peu en demi-cercle, a récemment été élargi en un cercle complet, conformément au projet initial de l'architecte. Le demi-cercle supplémentaire est occupé par des jardins qui sont amenés à prospérer dans les années qui viennent.

Un demi cercle de jardins
Un demi cercle de jardins

Un demi cercle de jardins

La saline se divisent en plusieurs bâtiments :
- la maison du directeur, centrale, où se trouvait aussi la chapelle et qui regroupe aujourd'hui l'exposition sur le sel et son procédé d'extraction, ainsi que les expositions temporaires

undefined
Dans la maison du directeur, à l'emplacement de la chapelle

- sur le diamètre, les deux bernes : deux vastes bâtiments où l'on récupérait le sel en  chauffant l'eau qui arrivait du saumoduc dans d'énormes cuves ; aujourd'hui, centre de lumières (diffusion de films sur trois côtés) pour l'un et salle de spectacle pour l'autre.

La berne Ouest (centre de lumières)
Dans la berne Ouest

- sur le demi cercle, nous avons les bâtiments administratifs et les logements du personnel dirigeant, puis ceux des ouvriers, dans les berniers Est et Ouest (aujourd'hui hôtel, d'un côté, et exposition sur l'histoire des lieux (où l'on voit les affres par lesquels est passé la saline avant d'être inscrite à l'Unesco) de l'autre
- viennent ensuite à l'Ouest la tonnellerie où l'on fabriquait les tonneaux pour y entreposer le sel, dédié aujourd'hui à Ledoux et aux maquettes de ses œuvres réalisées (dont très peu ont été conservées) ou projetées, et à l'Est, la maréchalerie où se forgeait le matériel de l'usine et où, à présent, l'on se restaure. 

Dans la tonnellerie, où sont exposées les maquettes de Ledoux

Dans la tonnellerie, où sont exposées les maquettes de Ledoux

La visite de la saline royale s'impose, tant la découverte de cet architecte précurseur du XVIIIème siècle, qu'est Ledoux, passionne. 

Incontournable, dans la région ! À combiner avec la visite de la grande saline de Salins-les-Bains.

La saline royale d'Arc et Senans
Partager cet article
Repost0

Rimbach-près-Masevaux par Belacker et le lac des Perches

Publié le par Pilgrim

Très belle randonnée vosgienne d'une quinzaine de km et 600 m de dénivelés, en circuit par les vallées, le long des torrents, sur les chaumes, par les bois, la crète et un lac de montagne. Une belle diversité et un plaisir augmenté par une halte à la ferme-auberge du Belacker où nous nous sommes attablés pour une pause gourmande. 

La randonnée est en circuit et démarre à Rimbach-près-Masevaux, où nous nous garons sur le vaste parking en face de l'église. 

Départ de l'église de Rimbach

Départ de l'église de Rimbach

On remonte à droite en sortant du parking, vers le centre du village, par la rue principale. À la fourche, opter pour la droite (rue du Pâtre) en direction de Belacker. L'on suivra les balises rouge-blanc-rouge jusqu'à la crête et ses chaumes. 

On traverse le ruisseau de Seebach et suit la vallée le long de celui du Kerbach. L'avancée est tranquille et sur un large chemin. 

Vallée du Kerbach

Vallée du Kerbach

Au niveau du Ruchberg, prendre le chemin à droite qui va vers Belacker. Le chemin se fait sentier et s'élève le long du torrent, puis de façon de plus en plus pentue sur les prairies.

Le long du torrent

 

On s'élève en même temps que le brouillard

On s'élève en même temps que le brouillard

Tandis que nous grimpons, la brume gagne et recouvre les bois et le relief. Nous continuons à nous élever dans les bois, jusqu'aux chaumes du Belacker. 

Sur la pente boisée

Sur la pente boisée

Arrivée sur les chaumes

Arrivée sur les chaumes

Nous atteignons la crête. Nous faisons un détour à droite, vers la ferme auberge du Belacker (à quelques mètres) où nous avons décidé de nous restaurer. Nous reviendrons sur nos pas après le repas pour longer la crête vers la gauche et le col des Perches.

Les nuages nous empêchent d'admirer le Sud (nous l'admirerons plus tard, quand ils seront passés) mais n'ont pas atteint le nord. La vue vers le Grand Ballon est dégagée; nous en profitons.

Le Grand Ballon, vu des chaumes du Belacker

Le Grand Ballon, vu des chaumes du Belacker

On arrive à la ferme auberge du Belacker

On arrive à la ferme auberge du Belacker

Nous nous attablons donc à la ferme auberge et retrouvons l'ambiance conviviale et chaleureuse, si typique de ces lieux qui caractérisent les Vosges. Les assiettes sont copieuses et généreuses, dans la lignée des repas macaires que l'on apprécie dans la région. 

La pause à la ferme auberge n'est néanmoins pas obligatoire et l'on pourra tout autant opter pour un pique-nique fait maison. Un autre plaisir que l'on connaît bien, aussi. 

Vue vers le Nord, de la ferme auberge

Vue vers le Nord, de la ferme auberge

Le repas terminé et la panse bien remplie, nous revenons sur nos pas pour récupérer sur la crête le sentier, balisé rectange rouge (le GR5) en direction du Col de Rimbach. 

La vue vers le sud et la vallée de la Doller est maintenant dégagée. Spectacle garanti !

Vue de la crête vers le sud (vallée de la Doller)

Vue de la crête vers le sud (vallée de la Doller)

Col de Rimbach

Col de Rimbach

Au col de Rimbach, nous poursuivons le long de la crête vers l'Ouest et le col des Perches. Le sentier entre bois et clairières nous offre de belles envolées vers la vallée de la Thur, le lac de Kruth cerné par le Ventron et le Markstein. Nous prendrons plaisir à repérer toutes ces cimes que nous avons eu le plaisir d'arpenter. 

La forêt traversée nous fera mesurer sa fragilité, tant l'hécatombe de pins et d'épicéas, ces dernières années, en raison de la sécheresse et des scolytes, a été importante.

Les Vosges : le Ventron et le Markstein et le lac de Kruth dans le sillon

Les Vosges : le Ventron et le Markstein et le lac de Kruth dans le sillon

Sur la crête

Sur la crête

Le sentier sur la crête est magnifique. Il oscille entre montées et descentes, cimes et contrebas. On passe par le Mittelrainkopf, redescend et remonte au Rimbachkopf (1195 m), le point culminant de la balade. 

Du Rimbachkopf

Du Rimbachkopf

Nous continuons le long de la crête, redescendons, traversons des chaumes où il fera bon profiter des lieux et du paysage et rejoignons le col des Perches. 

Du col des Perches

Du col des Perches

Au col, nous laissons le sentier rectangle rouge (GR5) et optons pour le sentier triangle bleu, à gauche, qui descend abruptement vers le lac des Perches, lac que nous atteignons rapidement. 

Arrivée au lac des Perches

Arrivée au lac des Perches

Le lac des Perches

Le lac des Perches

Nous nous arrêtons un petit moment pour contempler ce superbe lac de montagne, que nous connaissons bien. Nous avons déjà eu l'occasion de passer à côté et même d'y piquer une tête, lors de jours plus cléments.

Au bout du lac, nous prenons le chemin à droite, toujours balisé triangle bleu, par lequel nous descendons et rejoignons Rimbach. 

En descendant vers Rimbach

En descendant vers Rimbach

La descente est tranquille, le long d'un large chemin qui se fait route aux abords du village. 

Au centre de Rimbach, devant l'auberge fleurie, nous reprenons la rue principale à droite qui nous ramène à l'église et à notre point de départ.

La rando est terminée. Un excellent cru !

Partager cet article
Repost0