Deux belles occasions de se rendre au Musée du château des ducs de Montbéliard.

La première exposition, Anatomie comparée des espèces imaginaires, est enthousiasmante d'originalité. Mélange des arts et des sciences, elle s'appuie sur le bestiaire imaginaire de l'humanité (partant des êtres qui peuplent nos mythes fondateurs jusqu'aux à ceux de nos marvels, des films de Miyazaki ou d'autres de science-fiction en passant par les figures légendaires des contes médiévaux ou du monde entier) pour les étudier selon la démarche scientifique d'anatomie comparée inventée par Cuvier (afin d'identifier et de caractériser les fossiles d'espèces disparues).
C'est intelligent, drôle et bien fait. L'expo ravira en particulier les enfants même si l'on reste un peu sur sa faim. On aurait volontiers poursuivi un peu plus longtemps (et dans plus de salles) ce voyage imaginaire.
Cette expo dure jusqu'au 12 mars 2023.

On profitera de l'occasion pour visiter la deuxième exposition proposée par le musée, intitulée Dualités, visible jusqu'au 8 janvier 2023.
Une expo passionnante, également, qui met en valeur la collection du musée, en confrontant ses œuvres, en les faisant se répondre : contemporain et classique, figuratif et abstrait, peintre et plasticien... Les regards se croisent. Échos, reflets, oppositions, pour une belle ode à l'art et aux artistes. 

Un incontournable de la région ! Le saut du Doubs par un circuit tout en douceur le long des deux rives française et suisse du Doubs, qui nous fait longer le lac Moron à travers les roches, passer devant l'impressionnant barrage du Châtelot et traverser le Doubs par un charmant gué, qui donnera un air d'aventure à la balade et ravira les enfants.

Compter une quinzaine de km pour cette randonnée facile et sans fort dénivelé.

Se garer au-dessus du site de l'embarcadère, sur le parking des Vions, en face du hameau des Taillards.

Du parking, prendre le sentier (jaune-bleu) qui descend vers l'embarcadère et le saut et traverse plusieurs fois la petite route. 

On parvient au bord du Doubs, passe devant le restaurant et prend la direction du Saut en restant côté français. On longe la rivière jusqu'au belvédère du bas, d'où l'on a un premier point de vue sur la chute.

Du belvédère du bas, on grimpe jusqu'au belvédère du haut par le sentier en escalier. On admire la cascade dans son magnifique écrin automnal et sous une pluie de feuilles.

Du belvédère du haut, face à la falaise, on prend le sentier à droite qui longe la rivière en direction du Lac Moron et du Châtelot.

On passe sous une arche calcaire, au niveau d'un verrou du Doubs, pour découvrir le lac Moron (retenue avant le barrage).

On continue sur le sentier, toujours le long du Doubs et jusqu'au barrage du Châtelot.

On passe le barrage, descend derrière pour rejoindre la rive du Doubs qui a recouvré son visage de rivière de montagne. On suit le cours jusqu'à la digue (et le gué) en face de l'auberge suisse qui veille sur les alentours.

On pourra se poser là pour casse-croûter (ou préférer se restaurer à l'auberge, de l'autre côté).

On traverse le Doubs par le gué, pour récupérer le chemin côté suisse que l'on suit à droite et remonter le Doubs (passer devant l'auberge et sa sculpture de vélo déstructuré).

Le sentier s'élève pour franchir le verrou du barrage et passe dans un court tunnel pour nous amener de l'autre côté, face à la large retenue d'eau, le lac Moron que l'on retrouve mais vu de la rive opposée.

On suit ensuite le chemin tranquille qui remonte le Doubs, en suivant la direction du Saut du Doubs. Un agréable chemin, bien équipé, tout du long.

On arrive rapidement au Saut du Doubs que l'on rejoint et découvre par sa face suisse.

On remonte encore quelques mètres le Doubs, jusqu'à la passerelle, avant le restaurant suisse, que l'on emprunte pour retourner en France, près de l'embarcadère.

Il suffit alors de remonter au parking des Vions par le chemin que nous avons pris au départ, à la descente.

Une randonnée à ne pas manquer pour profiter d'un site magnifique.