site remarquable

Idéal en cette saison, à l'occasion d'une belle journée automnale. D'autant que toute la balade se déroule sur le versant ensoleillé de la vallée du doubs (rive droite).
Le départ se fait donc de la Soulce-Cernay (25), devant la mairie. Nous traversons la rivière que nous longeons vers l'ouest, avant de nous élever dans la forêt, en remontant un torrent. Il reste de la neige, tombée en ce début de vacances de la Toussaint, et les enfants, ravis, s'en donnent à coeur joie. Nous accédons à des champs d'où nous avons de très beaux points de vue sur la vallée et sur les falaises qui bordent, au sud, le plateau de Chamesol. Nous admirons ainsi, tout à notre aise, l'impressionnante grotte du château de la Roche où l'on a découvert de nombreux vestiges tant du néolithique que des siècles plus récents...

Après une ferme abandonnée, nous obliquons vers l'est, et sous les bois, longeons la falaise. Ruines d'un moulin et d'un village déserté, cascade, jalonnent le chemin. Nous laissons prudemment sur la gauche le sentier qui mène à la grotte et qui est déconseillé (attention aux éboulis !) et rejoignons le hameau des côtes d'où, par une petite route, nous descendons jusqu'à la Soulce-Cernay.
Et voilà deux heures passées de bien agréable façon !

Le tour de la Vérone serpente entre plusieurs étangs. Il est court, aisé et bien agréable. L'idéal pour sortir en cette saison !
Nous longeons l'étang de Malsaucy, véritable repère ornithologique, bien calme en ces vacances de la Toussaint (en tout cas, loin de l'agitation de début juillet et de son déferlement de décibels eurockéens). Nous passons devant la maison de l'environnement, traversons les bois et rejoignons l'observatoire des oiseaux. Pause jumelle !
Nous rebroussons chemin et traversons sur un long ponton, une zone de marécages et de roselières. Nous poursuivons à nouveau entre des étangs (Vérone, Ludwig et Courbe Chaussée) avec de belles ouvertures aménagées sur les plans d'eau et bouclons la boucle jusqu'au Parking de la Vérone.

À Sermamagny (90) !

Nous y sommes déjà passés, nous y revenons sans nous lasser. Le pays de Courbet avec la Loue et sa source, les gorges de Noailles, ses villages et ses superbes balades, est idéal pour découvrir et faire découvrir la Franche-Comté.

Après avoir revu la célèbre source et après un très bon déjeuner à L'auberge du moine, nous grimpons au belvédère du moine. Là, le spectacle est grandiose. La vallée de la Loue s'offre à notre regard, avec juste en face Mouthier-Haute-Pierre que surplombe le rocher du même nom. À gauche, Lods et le bout de la vallée où l'on devine Ornans. À droite, la cascade de Syratu qui dévale en trois temps les falaises des gorges de Noailles.

Nous les descendons ensuite, ces gorges, traversons les villages avant de remonter le versant occidental jusqu'à Amancey, où nous avons prévu de nous promener sur le sentier botanique du Grand Bois. La balade est courte mais dense, avec vue sur une reculée sauvage, scrutée par des ornithologues, passage auprès de bassins suspendus et de la source du Comboyer et accès à un large éventail de la flore locale (végétation des bords de plateaux, de plateaux et de fond de vallée !).

Après Les Rousses (39), escalader, côté français, la montagne. S'élever au-dessus des bois, traverser les alpages, jusqu'au sommet de La Dôle et son observatoire. Respirer un bon coup et n'en pas croire ses yeux. Le Léman s'étend devant nous, dominé par les Alpes dans la brume, que surplombe le Mont Blanc. Le spectacle est grandiose.

Suivre vers le nord la crête, le long de la frontière franco-suisse. Descendre par le versant helvétique, contourner la montagne, rejoindre la France puis le point de départ.

De cascades en cascades, en prendre plein la vue !

Admirer... et piquer une tête !

De Pierrefontaine-les Varans dégringoler vers la source du Val (balise bleu et jaune), explorer la grotte, admirer la falaise.
Nous suivons la rivière, qui sautille de cascade en cascade, à travers les bois, avant de la traverser à gué et de nous en éloigner. Nous observons les tritons dans les mares boueuses. Nous rejoignons la grotte de la glacière, à 50 m en surplomb du chemin. Son souffle froid nous saisit. Nous nous engouffrons à l'intérieur, avec prudence. Heureusement, nous avons apporter notre lampe. Heureusement, car nous aurions vite fait de nous rompre les os, tant la pente devient tout à coup abrupte. Nous ressortons bien contents de ce parfum d'aventure !
Nous quittons le tracé balisé pour rejoindre la route (D20) puis la Reverotte, au bord de laquelle nous pique-niquons. Nous montons ensuite vers le moulin de Vermondans et sa somptueuse cascade, que nous contournons par la gauche pour passer au-dessus, près de la source (une résurgence pérenne) qui jaillit d'une grotte. Nous continuons pour retrouver à nouveau la route et bifurquer vers Plainmont.
Nous traversons à nouveau la Reverotte, puis remontons à travers bois vers le plateau de Pierrefontaine.

Le site est magnifique ! Témoin d'une intense activité artisanale et agricole avec ses vestiges de moulins, dans un cadre naturel superbe. La Loue jaillit de la falaise et dévale les pentes, sautillante.
En descendant le long de la rivière, pourvoyeuse en énergie hydroélectique, dans les vertigineuses gorges de Noailles, nous passerons devant la source du Pontet, dont la contemplation requerra davantage d'efforts de la part des marcheurs mais qui ravira tout autant les mirettes. Et plus bas, l'exploration de la grotte des Faux-monnayeurs pimentera la randonnée et exaltera les enfants en quête d'aventure (pensez à emporter votre lampe torche !!!). Gare aux marmites du diable, pleine d'eau !!! Dans l'obscurité, on y laisse facilement traîner les pieds...
Nous atteindrons ensuite le charmant village de Mouthier Haute-Pierre avec ses maisons et moulins rénovés.

Sentier du Pays de Courbet

Descente de 80 mètres dans les entrailles de la terre pour découvrir une immense cavité souterraine : le gouffre de Poudrey.

Un éclairage bien conçu nous en révèle les multiples facettes tandis que le guide nous livre quelques explications géologiques, illustrées d'anecdotes et de légendes autour du gouffre.
Un petit spectacle son et lumière permet de mettre en valeur les beautés de la salle, les parois dentelées, les sculpures rocheuses, ciselées au long des années par l'eau qui court à travers tous les pores du calcaire.
Un voyage hors du temps, par 7° C, avant de remonter à la surface et de retrouver la lumière du jour.

Le gouffre de Poudrey, à côté d'Etalans (25).