Salins-les-Bains (39)
Rarement, cité aura aussi bien été définie par son nom : le sel et les thermes.
Le long de la Furieuse, protégée par les forts Belin et Saint André, qui veillaient au grain et au sel, Salins-les-Bains, enrichie par son or blanc n'a pas que sa saline et ses thermes à offrir aux visiteurs. Si la cité très prospère a été ravagée par un incendie en 1825, elle n'en a pas moins conservé quelques édifices notables, pour la plupart religieux. Car comme dans la plupart des riches cités comtoises, beaucoup de confréries se sont implantées ici.
Un petit tour s'impose donc...
Par les chemins de traverses, en dévalant les escaliers, en remontant les ruelles, en longeant les berges, nous découvrirons certes la grande saline (qui mérite à elle seule le détour) mais aussi le parc des Cordeliers, où s'érige la statue de Considérant, l'enfant du pays, l'hôpital, l'hôtel de ville et son splendide dôme en tuiles vernissées, l'ancienne commanderie des templiers, les églises des Visitandines et Saint-Maurice, les vieilles tours, les couvents, encore des églises, jusqu'à la plus belle, Saint-Anatoile et son superbe portail du néogothique bourguignon.